Biographie

Curriculum vitæ

Diplômée d'un Master II en Information et Communication Audiovisuelle, spécialité Image, à l'ENSAV de Toulouse en 2009, Alix Lepienne débute sa carrière à Paris en tant qu'assistante opératrice et cadreuse sur des émissions de télévision telles que « Les Guignols de l’Info » et « Action discrète » ainsi que sur divers courts-métrages.

Forte de ces expériences, elle s’oriente vers la photographie documentaire avec une première formation à  l’EMI CFD sous la direction de Lorenzo Virgili en Aout 2014 suivie d’une formation en photo-journalisme et écritures numériques co-fondée par le studio Hans Lucas et l’association du GRAPH CMI à Carcassonne en Septembre 2014.

Depuis 2015, elle intervient en tant que médiatrice artistique et dirige des ateliers photos, vidéos et radiophoniques auprès de publics fragilisés en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre.

Elle anime depuis 2021 des ateliers de films photographiques au sein d’établissements scolaires et encadre la scénarisation, le tournage et le montage des courts-métrages des lycéens de la section audiovisuelle du Lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès.

En 2022,  dans le cadre du dispositif « Artiste au collège » initié par le Conseil départemental du Gard où elle réside depuis 2013, elle participe à une résidence artistique au Collège de Lasalle à Alès auprès d’une classe de 6e et de 5e.

En 2023, elle intègre la résidence de territoire « Les Adolescents du Quercy Blanc » élaborée par l’Association Lézard de la rue, la Communauté de communes du Quercy Blanc et la DRAC Occitanie.

Alix Lepienne est une photographe et réalisatrice dont le travail explore les frontières de l’identité, oscillant entre introspection personnelle et réflexion universelle. Sa quête est celle d’une réconciliation, d’une tentative de tisser des liens entre les fragments épars de la mémoire, du vécu, et des imaginaires partagés.
Chaque création naît d’un besoin impérieux de laisser s’exprimer un mouvement intérieur, un écho immédiat entre son ressenti et le médium choisi. Qu’elle capture la spontanéité d’un instant ou qu’elle propose des tableaux construits, ses propositions artistiques dégagent une puissance émotionnelle brute, traduisant une recherche incessante d’un apaisement ou d’une réconciliation.
Ses créations portées par des figures à la fois évanescentes et profondément humaines, convocations du sacré, du merveilleux ou de l’onirisme racontent sans mots des récits empreints de mélancolie, de résilience et d’une quête d’un ailleurs.
La dimension instinctive de sa démarche se manifeste également dans sa manière de transcender les frontières des médiums : photographie, vidéo, son ou pratiques issues du cinéma se rencontrent au gré de l’impulsion du moment, dessinant des œuvres hybrides où modernité et tradition cohabitent.
Alix Lepienne invite le spectateur à se perdre dans des récits sans narration figée, à ressentir plutôt qu’à comprendre, à accepter la part d’instinct et d’émotion qui émerge de la rencontre avec l’œuvre.
Dans sa démarche, l’humain reste au centre : ses failles, ses forces, ses histoires.
À travers une création qui touche à l’universel par sa sincérité, elle offre un miroir à ceux qui s’y plongent, leur permettant d’explorer leur propre mythologie intérieure, entre fragilité et puissance, entre abandon et renaissance.